La série Eternelle Jeunesse présentée ici est un extrait d’un corpus de 160 images où la question du passage du temps sur trois générations de femmes est centrale. Ce cycle qui est avant tout une pratique de l’autoportrait sur plus de dix ans regroupe notamment des séries d’images fixes, fonctionnant comme des séquences au ralenti. La décomposition du mouvement permet de saisir les variations infimes de l’œuvre du temps sur le corps et le visage, autrement imperceptibles dans le flux continu de la vie.